« Je détestais ce chien » : Kristi Noem, potentielle vice-présidente de Trump, raconte avoir tué son animal « impossible à dresser »

Selon The Guardian, qui a eu accès au livre de l’élue américaine avant sa publication prévue en mai, Kristi Noem déclare également avoir tué un bouc dans la même journée et avec le même modus operandi.

Les bonnes pages du livre, pas encore paru, de la gouverneure Kristi Noem, ont été dévoilées par le média britannique The Guardian ce vendredi. REUTERS/Jonathan Ernst/File Photo
Les bonnes pages du livre, pas encore paru, de la gouverneure Kristi Noem, ont été dévoilées par le média britannique The Guardian ce vendredi. REUTERS/Jonathan Ernst/File Photo

    Elle n’est pas vraiment l’amie des animaux. La gouverneure du Dakota du Sud Kristi Noem, également candidate à la vice-présidence de Donald Trump, a raconté dans son livre « No Going Back : The Truth on What’s Wrong with Politics and How We Move America Forward » (Pas de retour en arrière : la vérité sur ce qui ne va pas en politique et comment nous faisons progresser l’Amérique), à paraître le 7 mai prochain, avoir tué elle-même son chien, qu’elle n’arrivait pas à éduquer.

    Les bonnes pages du livre, qui n’est pas encore paru, ont été dévoilées par le média britannique The Guardian ce vendredi et la polémique ne cesse depuis de prendre de l’ampleur.

    « Je détestais ce chien »

    Cricket était un braque à poils durs, femelle, âgée d’environ 14 mois, détaille la gouverneure du Dakota du Sud. Elle décrit également l’animal comme « impossible à dresser », « dangereux pour quiconque avec qui il entre en contact » et « sans aucune valeur… en tant que chien de chasse ». « Je détestais ce chien », résume l’élue.

    Kristi Noem raconte ainsi l’avoir amené à la chasse au faisan avec des chiens plus âgés pour tenter de la calmer mais l’animal, excité, aurait « pourchassé tous les oiseaux », malgré les tentatives de l’élue de le maîtriser.

    Sur le chemin du retour, la chienne aurait également dévoré les poules d’une famille avec laquelle Kristi Noem discutait et se serait « retournée pour (la) mordre » lorsqu’elle est intervenue pour l’arrêter, décrit-elle dans son récit. Après avoir adressé un chèque à la famille endeuillée par la perte des volailles et aidé à « se débarrasser des carcasses », l’élue a alors pris la décision de se débarrasser également de son animal, âgé d’un peu plus d’un an.

    Un bouc et trois chevaux également éliminés

    Toujours dans son ouvrage, elle raconte s’être saisie de son arme et avoir amené Cricket jusqu’à une gravière, où elle l’a tué en lui tirant dessus. « Ce n’était pas un travail agréable mais il fallait le faire », écrit-elle encore.

    Selon les révélations du Guardian, elle décrit avoir également tué un bouc dans la même journée et avec le même modus operandi. Pour justifier son œuvre, l’élue qualifiait la chèvre de « méchante » et malodorante, « dégoûtante, musquée, rance ». Il était également reproché à l’animal de charger ses enfants, les renversant et abîmant leurs vêtements. L’élue de 52 ans a d’abord manqué l’animal au premier coup, permettant au bouc de s’enfuir, avant qu’elle ne lui tire à nouveau dessus, sous les yeux d’ouvriers qui ont assisté à la scène.

    Kristi Noem, qui pensait, en racontant ces deux histoires, convaincre son lectorat de sa capacité à faire des choses « difficile, laides » si nécessaire, et tourner ce storytelling à son avantage, se retrouve à présent au cœur d’une polémique, de telles déclarations ayant choqué une partie des Américains et des associations de défense des animaux.

    La candidate à la vice-présidence de Donald Trump a réagi à la polémique en expliquant avoir également tué récemment trois chevaux présents dans la famille depuis 25 ans. « Des décisions difficiles comme celle-ci surviennent tout le temps dans une ferme » se défend celle qui assure « aimer les animaux ».